« J’ai vécu le 11 septembre comme chacun, horrifié et fasciné ; alors que les images défilaient en bandes sur les écrans, décomposant cette tragédie en 3 séquences : les avions percutent les tours les corps basculent dans le vide, puis l’effondrement final. » Eric Laurent tiré de La face cachée du 11 septembre.
mardi 20 janvier 2009
Rappel des événements
Rappelons, dans un premier temps, les événements qui ont marqué le 11 septembre 2001 dans la mémoire populaire et qui sont toujours présents dans nos esprits actuellement. Ce jour-là le premier avion reliant Boston à Los Angeles a été détourné de sa trajectoire à 8h15 et a percuté la tour nord du World Trade Center à 8h47. Le haut de la tour a d’abord pris feu puis s’est effondré à 10h29.A 9h30 le deuxième avion a percuté la deuxième tour du World Trade Center.
Vidéo extraite du reportages d'ABC, filmé le onze septembre 2001
L’avion a été détourné à 8h47 alors qu’il devait rejoindre Los Angeles. Ces deux détournements ont été effectués avec des armes blanches. La réaction des médias fut immédiate ainsi que celle du public. On peut alors se demander quelle est l’influence des médias sur l’opinion publique d’après l’exemple du 11 septembre. Il serait d'abord utile de définir quelques termes: les médias sont un moyen de communication de masse. Ces médias exercent une influence c’est-à-dire qu’ils exercent une action, un phénomène sur quelqu’un. L’opinion publique, quant à elle, est un agrégat d’opinions individuelles sur une question d’intérêt public, exprimé par une proportion significative des membres d’une communauté. Tout d’abord, nous étudierons la sur médiatisation de ces attentats, l’année suivant la catastrophe. Ensuite, nous analyserons la réflexion publique qui a commencé quelques années après les attentats.
Vidéo extraite du reportages d'ABC, filmé le onze septembre 2001
L’avion a été détourné à 8h47 alors qu’il devait rejoindre Los Angeles. Ces deux détournements ont été effectués avec des armes blanches. La réaction des médias fut immédiate ainsi que celle du public. On peut alors se demander quelle est l’influence des médias sur l’opinion publique d’après l’exemple du 11 septembre. Il serait d'abord utile de définir quelques termes: les médias sont un moyen de communication de masse. Ces médias exercent une influence c’est-à-dire qu’ils exercent une action, un phénomène sur quelqu’un. L’opinion publique, quant à elle, est un agrégat d’opinions individuelles sur une question d’intérêt public, exprimé par une proportion significative des membres d’une communauté. Tout d’abord, nous étudierons la sur médiatisation de ces attentats, l’année suivant la catastrophe. Ensuite, nous analyserons la réflexion publique qui a commencé quelques années après les attentats.
La surmédiatisation des attentats du onze septembre marquant l'opinion publique dans l'année suivant la catastrophe
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Lors de cette journée du onze septembre 2001, la population a été témoin de la catastrophe, notamment du deuxième avion frappant la deuxième tour du world Trace Center. La retransmission télévisée de l'attentat a duré toute la journée sur de nombreuses chaînes. Quelques vidéos, qui montraient le premier avion, ont réussi à capter des images du deuxième avion percutant la deuxième tour. La plupart des gens n'ont pas vu l'événement en direct. En effet, c’est grâce à la retransmission incessante et sur plusieurs chaînes qu’ils ont découvert la catastrophe. Il y eut alors un choc immense au sein de la population, qui assistait, abasourdie, à la chute des tours ainsi qu’aux nombreuses tentatives des personnes prisonnières essayant de sauver leur vie. Les téléspectateurs ont aussi pu voir l’affolement de la population new-yorkaise se rassemblant soit à proximité des tours, soit devant des écrans de télévision. Une fois le choc des premières images passé, s’est installée une incompréhension généralisée face à cet événement. Dans les journées suivantes, l’attentat était à la une de tous les médias et était le sujet principal de toutes les discussions.
Lors de cette journée du onze septembre 2001, la population a été témoin de la catastrophe, notamment du deuxième avion frappant la deuxième tour du world Trace Center. La retransmission télévisée de l'attentat a duré toute la journée sur de nombreuses chaînes. Quelques vidéos, qui montraient le premier avion, ont réussi à capter des images du deuxième avion percutant la deuxième tour. La plupart des gens n'ont pas vu l'événement en direct. En effet, c’est grâce à la retransmission incessante et sur plusieurs chaînes qu’ils ont découvert la catastrophe. Il y eut alors un choc immense au sein de la population, qui assistait, abasourdie, à la chute des tours ainsi qu’aux nombreuses tentatives des personnes prisonnières essayant de sauver leur vie. Les téléspectateurs ont aussi pu voir l’affolement de la population new-yorkaise se rassemblant soit à proximité des tours, soit devant des écrans de télévision. Une fois le choc des premières images passé, s’est installée une incompréhension généralisée face à cet événement. Dans les journées suivantes, l’attentat était à la une de tous les médias et était le sujet principal de toutes les discussions.
La population ne comprend pas l’origine des attentats, ce qui provoque une colère envers leurs auteurs, bien qu’ils soient encore inconnus à ce moment- là. L’évolution de la situation a été très suivie, tant cette quête de vérité était importante. Certains ont pu se montrer agacés par le manque de réelle information et par la vue des victimes dont le nombre ne cessait d’augmenter. Le sacrifice des pompiers a ravivé l’émotion. Le monde entier a vécu leurs luttes, tout d’abord contre les flammes puis dans les gravats à la recherche des survivants. La population était, comme nous l’avons précédemment évoqué, très choquée par le désespoir des personnes présentes dans les tours au moment de leur effondrement. Certains ont préféré se suicider par défenestration plutôt que de périr dans les flammes ou dans l’effondrement des tours. Là encore, les téléspéctateurs ont assisté au drame. Après le choc devant le nombre incroyable de victimes, il y eut la peine profonde ressentie par le monde entier. Le journaliste du Monde, Jean-Marie Colombani, écrit alors fort justement: « nous sommes tous américains ».
Ce sentiment d’appartenance au peuple américain peut trouver comme origine la compassion ressentie envers toutes les victimes, que ce soit celles des tours mais aussi celles qui étaient dans les avions et qui ont téléphoné à leurs proches avant le crash. Ces conversations ont été relatées dans la presse écrite. La vague de peine a provoqué une grande quantité de réactions qui se sont manifestées par de nombreux articles de journaux, ainsi que par la création de nombreux reportages. De plus, de nombreux chefs politiques ont soutenu, par leurs discours sans équivoque, les Etats-Unis si cruellement touchés en affirmant leur volonté de les aider à trouver les commanditaires de ces actes. Le jeudi 13 septembre, George W. Bush a officiellement reconnu qu’il considérait que l’organisation terroriste Al-Qaïda était à l’origine de ces attentats. Cette affirmation fut pendant longtemps relatée à la une de la presse écrite, mais aussi dans d'autres médias, accompagnée d’informations relatives à ce groupe terroriste, précédemment peu connu du public et désignant ces membres comme étant des personnes très dangereuses devant être arrêtés le plus rapidement possible, ce qui poussa les Etats Unis d’Amériques à envoyer un grand nombre de soldats en Afghanistan, où était supposé se trouver, selon les services secrets américains, Oussama Ben Laden, le chef du groupe terroriste extrémiste Al-Qaïda.
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Oussama Ben Laden
La mise en place d'une reflexion publique publique quelques années après les attentats.
Les attentats du onze septembre ont crée, en plus de grandes vagues de compassion, une vague de terreur généralisée dans les pays occidentaux, apeurés par la destruction du symbole de la puissance américaine que représentaient les tours du World Trade Center. Ainsi, les Etats Unis d’Amérique sont entrés en guerre contre l’Irak qu’ils suspectaient de posséder des armes de destruction massive qui pouvaient s’infiltrer dans la brèche ouverte par les attentats qui ont menacé la sécurité ainsi que le sentiment de sécurité en Occident. C’est à ce moment que certains journaux mettent en doute l’intérêt des Etats-Unis, qu’ils suspectent de penser d’avantage à l’aspect économique du contrôle de l’Irak plutôt que les raisons qu’ils ont évoqués pour le justifier. Le fait qu’aujourd’hui encore, le groupe terroriste Al-Qaïda, même si certains de ces membres furent arrêtés, soit toujours actif et que son chef n’ait jamais été trouvé a aussi été dénoncé dans la presse écrite, mais aussi d’une manière sarcastique avec l’apparition d’une marionnette représentant Oussama Ben Laden dans Les Guignols de l’info diffusé sur la chaine de télévision canal + mais n’étant pas crypté (et donc de ce fait visible par tous les téléspectateurs)..
Extrait des Guignols de l'info
Cette remise en cause n’a cessé de se développer au cours du temps, entrainant aussi une dévalorisation sans cesse croissante du président George W. Bush ainsi que celle de la thèse officielle sur les coupables des attentats du onze septembre deux mille un que nous avons précédemment évoqué, dans des reportages diffusés sur internet mais aussi dans des livres portant des noms volontairement provocants comme La Face cachée du onze septembre , en effet, ou encore Le nouveau Pearl Harbor écrit par David Gray Griffin, Le procès du 11 septembre écrit par Thorn et La guerre contre la vérité écrit par Nafeez Mosaddeq Ahmed Victor. Il y a même des films s’inspirant librement des événements du onze septembre 2001, comme Fahrenheit 911 qui furent produits.
Bande annonce du film Farenheit 911
Or, pour que les médias publient tant de choses à propos d’un événement, il faut qu’il y ait, comme c’est ici le cas, une réelle demande de la part de la population. Cela explique que d'autres thèses aient été énoncées dans les médias, comme par exemple l’idée d’un complot organisé par les Etats Unis dans un but économique ou militaire. On peut également évoquer le documentaire baptisé « Loose Change », produit par Dylan Avery et diffusé en 2006, vu par plusieurs centaines de milliers d’internautes français, qui discrédite la thèse officielle à coups de montages vidéo saisissants et de témoignages chocs validant l’implication de l’administration Bush dans les attentats. Le 18 septembre 2008, un film italien « Zero Inchiesta sull’ 11 settembre » est projeté au parlement européen où sont invités plusieurs centaines de journalistes. Ces différentes remises en cause des attentats ont suscité un nouveau questionnement de la part du public: « A qui ont profité les attentats ? », « Quel version des faits croire ? ». Un sondage réalisé par le World Public Opinion auprès de 16063 personnes originaires de 17 pays montre que moins de la moitié des sondés (46%) croit la version selon laquelle Al Qaïda est responsable des attentats du 11 septembre 2001. Pour 15% des personnes interrogées, les Etats-Unis sont à l’origine des ces attentats. Les gens ne savent pas quelle est la réalité et veulent en savoir plus. En effet, les réactions ont été nombreuses : forums crées sur internet, sites internet où les gens expriment leurs avis ainsi que la multiplication des films évoquant ce sujet. Le public ne savait en effet plus quoi penser mais les nombreux films et documentaires ont eu beaucoup de succès. On peut par exemple citer le film Fahrenheit 9 11 qui a remporté la palme d’or à Cannes en 2004. Ce film a attiré, lors de sa sortie aux Etats-Unis fin juin 2004, plus de 2 millions de spectateurs et généré 22 millions de dollars de recette en un seul week-end. Ainsi, même sans compter le nombre d’internautes ayant visionné le film en ligne, nous pouvons penser que les spectateurs qui l'ont regardé l’ont fait car celui-ci a été vivement critiqué dans la presse écrite. En effet, beaucoup de personnes ont regardé les documentaires qui critiquaient la thèse officielle, alors qu’ils n'étaient conseillé que dans quelques médias ou des sites internet d’associations. De nombreux livres, que nous avons précédemment cités, furent aussi écrit, grâce non pas comme le soutiennent les associations, aux quelques incohérences dans cette thèse (qu’ils ont eux-mêmes relevés, leur jugement de ce fait ne pouvant être subjectif), mais plutôt grâce aux médias qui ont diffusés ces informations.
Bande annonce du film Farenheit 911
Or, pour que les médias publient tant de choses à propos d’un événement, il faut qu’il y ait, comme c’est ici le cas, une réelle demande de la part de la population. Cela explique que d'autres thèses aient été énoncées dans les médias, comme par exemple l’idée d’un complot organisé par les Etats Unis dans un but économique ou militaire. On peut également évoquer le documentaire baptisé « Loose Change », produit par Dylan Avery et diffusé en 2006, vu par plusieurs centaines de milliers d’internautes français, qui discrédite la thèse officielle à coups de montages vidéo saisissants et de témoignages chocs validant l’implication de l’administration Bush dans les attentats. Le 18 septembre 2008, un film italien « Zero Inchiesta sull’ 11 settembre » est projeté au parlement européen où sont invités plusieurs centaines de journalistes. Ces différentes remises en cause des attentats ont suscité un nouveau questionnement de la part du public: « A qui ont profité les attentats ? », « Quel version des faits croire ? ». Un sondage réalisé par le World Public Opinion auprès de 16063 personnes originaires de 17 pays montre que moins de la moitié des sondés (46%) croit la version selon laquelle Al Qaïda est responsable des attentats du 11 septembre 2001. Pour 15% des personnes interrogées, les Etats-Unis sont à l’origine des ces attentats. Les gens ne savent pas quelle est la réalité et veulent en savoir plus. En effet, les réactions ont été nombreuses : forums crées sur internet, sites internet où les gens expriment leurs avis ainsi que la multiplication des films évoquant ce sujet. Le public ne savait en effet plus quoi penser mais les nombreux films et documentaires ont eu beaucoup de succès. On peut par exemple citer le film Fahrenheit 9 11 qui a remporté la palme d’or à Cannes en 2004. Ce film a attiré, lors de sa sortie aux Etats-Unis fin juin 2004, plus de 2 millions de spectateurs et généré 22 millions de dollars de recette en un seul week-end. Ainsi, même sans compter le nombre d’internautes ayant visionné le film en ligne, nous pouvons penser que les spectateurs qui l'ont regardé l’ont fait car celui-ci a été vivement critiqué dans la presse écrite. En effet, beaucoup de personnes ont regardé les documentaires qui critiquaient la thèse officielle, alors qu’ils n'étaient conseillé que dans quelques médias ou des sites internet d’associations. De nombreux livres, que nous avons précédemment cités, furent aussi écrit, grâce non pas comme le soutiennent les associations, aux quelques incohérences dans cette thèse (qu’ils ont eux-mêmes relevés, leur jugement de ce fait ne pouvant être subjectif), mais plutôt grâce aux médias qui ont diffusés ces informations.
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Ainsi, les médias par ces diffusions plus ou moins répétés d’information ont fait passer un message dans la population, qui l’a attentivement écouté, puis qui s’en est très largement inspiré dans ces réflexions jusqu'à la formation d’une opinion publique, qui d’après les sondages effectués par les médias, suit effectivement leurs tendances. Ainsi, ce sont en grande partie les médias qui ont crée et influencé la réflexion de la population sur les attentats du 11 septembre 2001, comme a tenu à le souligner le président de l'Union internationale de la presse francophone (UPF), Hervé Bourges « Les médias ont une responsabilité "fondamentale" parce qu'ils alimentent "un inconscient collectif mondial" qui "constitue une forme d'opinion publique universelle" »
En cherchant à comprendre l’influence des médias sur l’opinion publique, nous avons vu que la surmédiatisation des attentats du onze septembre 2001 a tout d'abord marqué l’opinion publique dans l‘année suivant la catastrophe, mais aussi constaté la mise en place d’une réflexion publique quelques années après les attentats. Ainsi, nous pouvons dire que les médias ont une influence sur l’opinion publique puisqu’ils ont été les retransmetteurs de l’information de ces attentats et qu’ils ont, ainsi, pu orienter le message retransmis, comme nous l’avons prouvé avec l’exemple de la diffusion sans cesse croissante de contre-thèses impliquant les Etats-Unis dans les attentats, plébiscitée par une part importante de la population, générant de ce fait une importante somme d’argent pour leurs éditeurs et rédacteurs. Nous pourrions donc nous interroger sur leurs motivations dans l'affirmation de ces propos en nous demandant s’il s’agit vraiment, comme les associations des victimes l’ont déclarés, de révéler la vérité à la population ou plutôt d’engendrer le plus de bénéfice possible.
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